-10kg en 2024: bilan de mi-parcours

Au mois de janvier 2024, profitant des bonnes résolutions de début d’année, j’ai eu l’idée de proposer aux membres du groupe Hyperphagie boulimie https://www.facebook.com/groups/1745091789058575 un beau défi.

Le but était de tenter de perdre 500g tous les 15 jours et surtout pas plus, pour ne pas créer de choc pour l’organisme qui mènerai obligatoirement à une résistance et à une reprise de poids. Tout le monde sait que les pertes de poids rapides ne sont pas durables et sont déconseillées. Ce qui amènerait à une perte de poids de 10 à 12kg à la fin de l’année. On est loin des pertes de poids artificielles de 20 kg en quelques de semaines des sociétés de repas en valisettes.

Pour arriver à « tenir » sur le long terme, la difficulté se situe au niveau des pulsions alimentaires. C’est là que se joue la pérennité de cette perte de poids. C’est là aussi que j’ai peut être un bel avantage, parce que j’ai pu soigner cette maladie (le TCA, l’addiction alimentaire) voila 12 ans maintenant. Ce traitement m’a permis de perdre mes 25 premiers kilos relativement facilement, car les pulsions boulimiques avaient disparu. Mais après cette première perte de poids, tout a stagné pendant plusieurs années.

Il a fallu relancer la machine et c’est ce défi lancé en janvier qui l’a permis.

Il faut dire aussi que ce rendez-vous fixé tous les 15 jours est un vrai support pour moi. Je fonctionne d’ailleurs beaucoup comme ça. Mes séances de sport sont toujours sur rdv notés sur mon agenda, à la salle de sport, avec mes amies, à l’aquagym, Je prends des rdv avec ma santé et avec moi même sinon je sais que je ne ferai pas grand chose. Je procrastinerais, c’est tout moi!

Ce processus de perte de poids lente, j’ai pu le mettre en place grâce au jeûne intermittent, mais pas n’importe lequel! Il me permet de manger vraiment aux bonnes heures: quand mon organisme en a besoin et pas en fonction des conventions.

Mes 2 repas sont extrêmement nutritifs et sains, totalement adaptés à mon organisme, à mon métabolisme. Le petit déjeuner est un véritable repas, j’y mange des protéines de petits animaux (volaille, petits poissons gras), des légumes cuits, du pain de graines (sans céréales), une extraordinaire pâte à tartiner santé, une sorte de compote de fruit crue aux graines de chia. Aucun pic glycémique, pas de fringale pour atteindre le repas de midi. Celui ci est composé d’une belle grande assiette de crudités avec des fruits (j’adore le mélange salé-sucré) très variées, avec une sauce toujours différente et délicieuse, de protéines à nouveau. Dernier « repas » à 17h environ, quand je commence à avoir faim, il s’agit d’une grande tasse dans laquelle je mélange une bonne dose de peptide de collagène (pour ma peau et mes articulations) avec une cc de cacao, de la cannelle, de la farine de psyllium (pour l’onctuosité), une cc de farine de banane verte ( excellent prébiotique) et une cc d’érythritol, seul édulcorant qui n’abime pas le microbiote intestinal. J’utilise cet édulcorant , non pas pour économiser des calories mais pour éviter de laisser du sucre dans ma bouche, car pas toujours le temps de me laver les dents avant le soir. Je ne remangerai que le lendemain matin. On comprend pourquoi, je mange si bien et volontiers au petit déjeuner.

Les quelques lignes qui suivent sont issues de mon cahier du Diplôme Universitaire Microbiote et santé que j’ai obtenu en 2023. C’est une nutritionniste spécialisée dans le microbiote intestinal qui nous faisait les cours de nutrition. Mes collègues de promotion étaient tous des médecins, diététiciens, infirmières etc. Cette nutrition que l’on nomme nutrition fonctionnelle est celle que nous devrons appliquer dans le futur si nous voulons stopper les dégâts de l’alimentation moderne, occidentale , qui n’est absolument pas adaptée à Homo Sapiens. Pour décrypter mes notes: Le jeûne intermittent est une excellente façon de se nourrir MAIS ne devrait pas être réalisé le matin! même si ça nous semble plus pratique de sauter le petit dej. C’est bien le matin que le corps a besoin de carburant (sain) et c’est bien le soir que le corps n’a pas besoin de collecter des calories qu’il ne va pas utiliser (donc seront mises en réserve dans les cellules graisseuses!). Manger le soir empêche une bonne digestion, et cause un pic glycémique mal venu. J’ai noté « pas tout le temps sinon le corps s’habitue », c’est la raison pour laquelle, régulièrement et avec plaisir, je casse le rythme du JI du soir, en mangeant le soir assez tôt tout de même, avec mon chéri, ou lors d’invitation chez des amis ou restau.

Et ça marche!! Plus bas, une capture d’écran du tableau que je remplis deux fois par mois.

Nul doute sur le fait que je vais continuer sur ma lancée, en 2025 pour sortir du surpoids, enfin!

Si vous voulez me rejoindre dans cette aventure, n’hésitez pas à me contacter: irenelorient@gmail.com Je précise que c’est gratuit!