Agir pour retrouver estime et confiance La peur de l’échec, ainsi qu’une mauvaise image personnelle vous empêchent d’avancer, nous allons donc agir pour contourner ces problèmes. Une fois qu’il aura amélioré son estime de soi, vous pourrez mettre en place des actions, faciles à réaliser au départ (pour ne pas le décourager et qu’il perde sa motivation), et pour améliorer sa confiance en lui. Ce système permet de sortir du cercle vicieux suivant : Je n’ai pas confiance en moi. Je ne me sens pas capable, je remets donc en cause mes valeurs. J’ai une faible estime de moi. Je n’ose pas agir et réaliser mes projets. Je me dévalorise et j’éprouve des pensées négatives : « je pense être nul, je n’en suis pas capable, je ne vaux rien… » Je diminue encore ma confiance en moi. Notre travail consiste à faire le point sur vos envies et vos croyances profondes, afin d’en déduire vos objectifs. Grâce à ces objectifs, vous mettrez en place des actions concrètes à réaliser. En les réussissant, vous finirez par regagner votre estime et votre confiance en vous. Le cercle, vertueux cette fois-ci, est idéal pour votre épanouissement. À noter ici, l’importance de la communication. Nous y reviendrons d’ailleurs dans une prochaine séance. Car il est important de se demander : « comment réussir à être à l’aise pour communiquer, s’exprimer avec les autres, si nous ne nous aimons pas nous-même ? » Ce manque de confiance et d’estime vous empêche d’aller vers les autres. Vous vous sentez donc en retrait, triste, transparent… Votre image de est erronée et dévalorisée, et vous vous comportez de la façon suivante : Je n’exprime pas mes besoins ni mes désirs. Je ne m’exprime pas quand quelque chose me dérange. Je suis incapable de dire « non » et ça me pose des problèmes. Je ne me défends pas quand je suis attaqué, ou je ne défends pas mon opinion quand j’ai raison. Je suis incapable de me mettre en valeur. Nous allons donc mettre en place une stratégie pour vous aider à augmenter votre estime et votre confiance en vous. Commençons par nous intéresser aux croyances limitantes. Identifier les croyances limitantes Pour vous permettre d’avancer et surtout vous permettre de comprendre l’origine de votre manque de confiance en vous, identifiez les phrases types que vous vous répétez peut-être inlassablement. Ces phrases sont comparables à des mauvaises herbes. En vous les répétant, vous semez des petites graines négatives un peu partout dans votre esprit. Ces petites graines finissent par pousser et se répandre. Il sera donc de plus en plus compliqué de s’en débarrasser. Ces croyances dites limitantes (car elles empêchent d’avancer), sont souvent liées à des problèmes relativement anciens dont nous avons parlé plus haut : la relation avec les parents, l’éducation, le parcours de vie. Peu importe le point de départ, nous allons renverser la tendance. Nous allons prendre le temps de décrire en détail les croyances limitantes les plus courantes au travers d’exemples précis : µ Je ne suis pas capable de… « Je ne m’en sens pas capable… Je suis incapable de… » Tout le monde a, au moins une fois dans sa vie, eu ce type de pensées. Elles peuvent parfois être utiles et justifiées, quand il s’agit d’un domaine dans lequel vos compétences restent faibles. Si l’on vous propose de courir le marathon de Paris dans un mois et que vous ne courez jamais, il est logique de ne pas vous en sentir capable. Mais le plus souvent elles sont injustifiées, car elles ne se basent pas sur des preuves. µ La recherche de l’approbation, le besoin d’être apprécié par les autres Vous connaissez les phrases suivantes : « Si je dis ça, que vont-ils penser ? » « Si je fais ça, comment va-t-il réagir ? » « Je n’ose pas la contredire, comment va-t-elle le prendre ? » « Qu’est-ce que je peux faire pour être bien vu par mon entourage ? » « Je ne préfère pas entrer dans la conversation, ce que je vais dire n’a aucun intérêt, je vais être ridicule, c’est certain ! » Trop vivre à travers le regard des autres peut conduire à ce type de pensées. La personne ne parvient plus à se focaliser sur ce qu’elle aime vraiment, elle ne s’intéresse qu’à la réaction des autres. Elle se dira : « Je recherche leur approbation pour me sentir en confiance, quitte à ne pas être moi-même. Je n’existe qu’à travers le regard des autres. » Mais la personne ira droit à l’échec et sa confiance diminuera si ses agissements ne sont pas en adéquation avec ses envies et ses valeurs personnelles. µ Je me sens nul(le) dans tout ce que je fais « C’est fou comme je suis nul(le), je suis incapable d’aller lui parler ! » « Je suis bien trop nul(le) pour avoir une idée comme ça ! » « Je suis nul(le), ce n’est même pas la peine que je me mette à faire du sport ! » Vous êtes persuadé que ce sentiment d’infériorité est fixé, déterminé à l’avance, que vous ne pouvez pas progresser, ni même essayer ! Impossible, là encore, de vous lancer dans de nouveaux projets, de vous mettre par exemple à la salsa ou au karaté, alors que cela fait plus de dix ans que vous y pensez. µ Je ne me contente jamais de ce que j’ai « Je ne me réjouis jamais de mes réussites, car je peux toujours mieux faire. Je passe mon temps à chercher la perfection ». Par exemple, votre meilleur ami vous complimente pour votre excellent temps lors de votre premier marathon et vous lui répondez : « Ce n’est pas extraordinaire, je ne suis vraiment pas prêt(e) de battre le record du monde ! N’importe qui avec un peu d’entraînement peut faire mieux. » Si vous utilisez ce procédé pour juger les résultats de vos actions, vous ne pourrez jamais vous réjouir. Vous êtes fixé(e) sur le « je peux mieux faire », avec une vision constamment négative de vos résultats. µ Je suis tout le temps indécis(e) Je ne suis pas capable de faire un choix. Dans tous les domaines, je laisse les autres décider pour moi. « Au cinéma, je ne sais pas quel film aller voir. » « Sortir au restaurant entre amis ? Ce n’est jamais moi qui propose une adresse. Je ne veux surtout pas être responsable de l’éventuelle déception de mes amis ! » « Choisir entre les bottines marron ou les baskets noires, je ne sais pas du tout lesquelles choisir ! » Vous passez votre temps à être perdu(e) et à ne pas savoir ce que vous voulez réellement. Chaque prise de décision est pour vous délicate ! Dites-vous une chose, vous ne serez jamais vraiment sûr(e) à 200 % de ce que vous voulez, alors si vous attendez, vous ne prendrez jamais de décisions qui pourraient influencer votre bien-être ! Mais si vous prenez des décisions, que vous vous fixez des objectifs et que vous faites les efforts nécessaires pour les réaliser, votre bonheur ne pourra qu’augmenter. µ Je suis constamment soucieux(se) et anxieux(se) Je vois le mal partout, j’ai peur de tout : « Ma femme sort avec des copines ? Je ne lui fais pas confiance ! » « Mon fils sort en boîte de nuit pour la première fois. Il risque de lui arriver quelque chose, avec tout ce qui se passe en ce moment… » « Mon meilleur ami me propose de passer des vacances au Cambodge, je refuse. Il y a trop d’accidents d’avion ces derniers temps, et avec la chance que j’ai, ça va tomber sur moi ! » Tout est dangereux, tout vous angoisse, vous voyez tout en noir. Du coup, la solution la plus simple : se couper du monde, éviter les situations que vous jugez à risque. Vous vous empêchez de vivre ! Lorsque vous êtes anxieux(se), vous pensez qu’il s’agit du meilleur moyen pour vous protéger des dangers de la vie. Votre anxiété vous permet de prévoir les situations à risque, de les éviter, c’est votre signal d’alarme. Vous vous confortez derrière cet état de souci constant. La plupart du temps, cela vous bloque et vous ratez des situations enrichissantes, divertissantes et inédites, sources de positif et d’épanouissement. L’anxiété, surtout lorsque elle est irraisonnée, vient souvent d’un déficit neurologique (donc physiologique) qu’il conviendra de rétablir en parallèle de ce travail. L’origine se trouve au niveau de notre microbiote intestinal, et des intestins, notre 2ème cerveau. Une grande partie des neurotransmetteurs impliqués sont produits , entre autre, à ce niveau ! La naturopathie et l’alimentation feront leur part du travail de réparation. Stratégie pour améliorer l’estime et la confiance Vous avez pu constater par vous-même à quel point tout cela déclenche un manque de confiance en vous. Ce blocage vous empêche de prendre des décisions, vous finissez par vous juger de façon négative et vous subissez votre vie plutôt que de la vivre pleinement. Le moment est venu de réagir ! Nous allons maintenant voir comment changer et surtout améliorer votre confiance en vous. µ Élucidez vos croyances limitantes Prenez conscience des moments durant lesquels vous êtes négatif. Les moments durant lesquels vous n’osez pas agir. Vous formulez des excuses injustifiées qui vous empêchent de passer à l’action. Ces moments amènent de la frustration et un sentiment d’infériorité. Vous ressentez du stress, de l’anxiété, et vous vous autocritiquez. Ces sentiments négatifs ont tendance à vous rabaisser et à vous faire perdre encore plus confiance en vous. L’objectif ici sera de prendre conscience des situations et des pensées qui ont une influence négative sur votre quotidien. µ Prenez du recul Désormais, chaque fois que vous vous retrouverez dans ce genre de situation, lorsque vous vous jugerez, vous critiquerez ou vous répéterez des phrases négatives, faites une pause et réfléchissez. Demandez-vous pourquoi vous vous dites cela ? Vos propos sont-ils justifiés ? Sur quoi sont-ils fondés ? Sur du concret ou votre esprit les a simplement créés ? Pourquoi vous rabaissez-vous ? Pourquoi pensez-vous si peu de vous-même ? Vous allez constater à quel point il est difficile de trouver des points précis justifiant vos phrases et croyances erronées ! Très souvent, vous allez vous dire : « Mais c’est vraiment stupide ce que je suis en train de me dire là ! » µ Transposez votre situation sur un ami Parfois, quand le problème vous concerne, vous n’arrivez pas à être objectif. Une technique efficace consiste à transposer la situation sur quelqu’un de votre entourage. Demandez-vous comment vous jugeriez les faits qui vous préoccupent, s’ils concernaient votre meilleur ami ? Exemple : vous n’osez pas proposer votre restaurant préféré pour aller dîner avec vos amis. → Croyance limitante : « Non je ne dis rien, si la cuisine et le lieu ne leur conviennent pas, ils vont forcément m’en vouloir. » Transposez la situation. Imaginez que votre meilleur ami vous propose son restaurant préféré. Vous y allez et il n’est pas à votre goût. Vous êtes déçu(e) par le lieu et la cuisine. Mais en voulez-vous pour autant à votre ami ? Baisse-t-il dans votre estime ? Pas du tout. Vous vous dites qu’il a bien fait de proposer cette sortie, et que s’il n’avait rien dit, aucune décision n’aurait été prise. Dès que cela ne vous concerne plus, vous trouvez tout un tas de bonnes raisons pour justifier le comportement de vos amis ! Alors pourquoi cela serait-il différent quand il s’agit de vous ? µ Trouvez la raison de votre angoisse, demandez-vous pourquoi ? En prenant conscience de vos pensées et croyances négatives, vous allez pouvoir remonter le fil du problème. Quand elles surviennent, demandez-vous pourquoi vous vous dites cela ? Vous risquez souvent par répondre de la sorte : « Je n’ai pas trouvé de problème de fond, je sais que c’est absurde et infondé, je ne me base sur rien, c’est donc de l’histoire ancienne ». Si, à l’inverse, vous vous dites : « Je me rends compte que je me dis cela, car il y a une vraie raison. J’arrive maintenant à y voir plus clair, et je vois des solutions efficaces pour résoudre ce problème. » Une fois les solutions trouvées, vous pouvez les transformer en futurs objectifs. Le simple fait d’avoir pensé et trouvé les solutions, puis de les transformer en objectifs, résoudra 70 % du problème. Imaginez le pire, pour obtenir le meilleur Souvent, lorsque vous êtes incapable de prendre une décision, cela signifie que vous êtes bloqué(e) par de nombreux préjugés qui vous empêchent d’avancer. Vous ne parvenez pas à vous décider. Vous avez peur d’agir, de regretter votre décision, vous n’êtes pas en mesure de trancher. Dans ce cas, plutôt que de vous focaliser sur les conséquences positives d’une quelconque option, essayez d’imaginer le pire ! Grâce à cette technique simple et efficace, vous vous rendrez souvent compte que vous ne risquez pas grand-chose , que le pire n’est pas si « terrible » après tout. Vous serez surpris(e) d’arriver à ce constat par vous-même. Elle peut également vous sauver en l’inversant. Si vous vous rendez compte que le pire est tout de même non négligeable, faites-vous une raison, le jeu n’en vaut sûrement pas la chandelle ! Dédramatisez l’échec Sans échec, il n’y a pas de progrès. Les plus grands de ce monde se sont trompés de nombreuses fois dans leur vie. Souvent, c’est grâce à ce procédé que les découvertes qui ont révolutionné notre vie actuelle, ont vu le jour. Prenons l’exemple de Thomas Edison qui a développé l’électricité et la première centrale à grande échelle aux États-Unis. Il a passé sa vie à cumuler des échecs et des erreurs avant de parvenir à son premier succès. Cet homme avait d’ailleurs été exclu de l’école par son professeur qui l’avait jugé totalement stupide ! Nous pouvons parler également d’Isaac Newton, pionnier de la physique. Il a cumulé des échecs et collectionné de mauvaises notes en maths durant sa scolarité. On lui a même imposé d’arrêter l’école pour travailler dans la ferme familiale. En réalité, les échecs constituent une part immense de votre réussite future ! C’est en échouant que vous apprenez, que vous progressez et que vous finissez par réussir. Pour vous aider à dédramatiser votre propre expérience, réfléchissez aux échecs qui ont marqué votre vie jusqu’à aujourd’hui. Vous pourrez constater que vous aurez du mal à en trouver. Preuve que dans le fond, ce ne sont pas les échecs qui marquent le plus votre existence. Si vous avez réussi à en trouver quelques-uns, ont-ils rendu votre existence catastrophique ? Vous empêchent-ils aujourd’hui de vivre normalement ? Vous reviennent-ils souvent à l’esprit ? Finalement, les échecs sont positifs. Ils prouvent que vous êtes passé à l’action et c’est cela votre priorité. µ Osez dire « non » ! Si vous dites toujours « oui » pour tout et à tout le monde, vous vous créez des situations délicates à gérer et qui sont source d’angoisse. Prenons cet exemple : Vous êtes débordé en ce moment et votre frère vous demande de venir regarder le foot mardi soir chez lui. Vous savez que vous avez un projet à rendre pour la fin de semaine et qu’il n’est pas du tout abouti. Cependant, vous vous dites : « Je ne peux pas refuser, on ne se voit pas très souvent, il va être déçu. » Vous y allez mais vous n’êtes pas vraiment avec lui, car vous êtes angoissé et préoccupé. Vous rentrez chez vous et là, impossible de dormir. Vous vous réveillez le lendemain matin totalement épuisé et encore plus stressé, car le projet n’a absolument pas avancé. Vous vous répétez constamment : « Comment vais-je faire ? », « Je ne pourrais jamais rendre quelque chose de correct pour vendredi », « Je suis nul ». Au final, vous êtes trop angoissé pour rendre un travail à la hauteur de vos espérances, le projet ne tient pas la route. Votre chef est déçu et vous perdez ainsi confiance en vous. Tout ça parce que vous n’avez pas osé dire « NON ». Quand c’est logique et justifié, dites « non ». Si vous aviez pu dire « non » voilà ce qui se serait surement passé : Vous auriez pu avancer sur votre projet mardi soir, expliquer à votre frère que ce n’était pas le bon moment, mais que dès que vous aurez terminé, vous lui rendrez visite. Vous vous débarrassez du stress inutile, vous avancez dans votre projet et il prend une tournure à la hauteur de vos espérances. La nuit suivante est parfaite. Vous vous réveillez en pleine forme ! Le reste de la semaine reste positif et vous vous permettez même d’améliorer votre projet, ce qui n’était pas exigé à la base. Votre chef est ravi, il vous remercie et vous promet une augmentation si vous continuez sur cette lancée. Vous êtes fier de vous, bien dans vos baskets, heureux du travail accompli. Vous appelez tout de suite votre frère, vous lui proposez une soirée en ville. Vous avez l’esprit libre, et vous passez ensemble une excellente soirée. D’autres pistes pour améliorer la confiance en soi. |
À travers toutes ces situations, vous avez vu plusieurs stratégies pour pouvoir gérer les situations qui pourraient vous faire perdre estime et confiance en vous. Nous pouvons également citer de nombreuses techniques et exercices vus dans les précédents modules :
Le test pour établir les principales forces de caractère. L’impact sur la confiance en soi est indéniable.
La liste d’envies vous permettra de cibler des objectifs concrets.
La mise en place d’actions concrètes pour les réaliser et renforcer ainsi sa confiance en lui.
Vous reconnaissez vous dans les exemples que j’ai cités ? . Il faut absolument visualiser, les comportements qui font obstacle à votre épanouissement.
Exercice : citez des exemples de votre vie où vous vous êtes senti concerné.