Si les étapes précédentes n’ont pas été suffisantes, et que les crises sont toujours présentes, on peut alors envisager de passer à une solution médicamenteuse. Pas d’anti dépresseur, ni d’anxiolytique….
Elle sera prescrite par un médecin bien formé à la nouvelle indication du Baclofène, car le protocole est très différent du protocole de myorelaxant. Lui seul a la capacité de déterminer si ce médicament peut vous convenir ou pas, ainsi que d’assurer le suivi.
Il est important de ne le considérer que comme une béquille, en attendant d’être capable de réparer l’ensemble multifactoriel qui a causé le déséquilibre au niveau des neurotransmetteurs du système de la récompense, qui a créé l’addiction.
Ce vieux médicament est un myorelaxant d’action centrale (décontracturant musculaire). Il dispose d’une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) depuis près de 40 ans dans le traitement de la spasticité musculaire.
Passé dans le domaine public depuis longtemps, on le donne depuis déjà 12 ans pour soigner l’alcoolisme avec succès. Il a reçu une RTU (Recommandation Temporaire d’Utilisation en attendant l’AMM) pour cette nouvelle indication addiction (à l’alcool pour commencer !), depuis 2014.
Le suivi de ce médicament reste d’ordre médical.
Le naturopathe ne peut qu’accompagner, comme pour toutes les maladies graves, le traitement médical, par ses techniques (toutes celles présentées ci-dessus) qui pourront être complémentaires au traitement médical, avec accord du médecin.