Quand les pulsions alimentaires sont soignées, et que la sérénité vis-à-vis de l’alimentation est revenue, on peut encore avoir à faire face à une autre facette, indépendante de l’addiction, la vraie faim, le manque de satiété. On peut ne plus avoir de pulsions (irrationnelles, sans faim et souvent émotionnelles) mais lorsque la vraie et légitime faim arrive, il est possible de commencer à manger son repas et de ne pas être capable de reconnaître la sensation de satiété et donc de continuer à manger. Surtout si l’estomac a toujours reçu de grandes quantités parce que les habitudes familiales et l’éducation ont toujours favorisé ces grandes quantités qui alors semblent normales.
Un autre facteur intervient dans le manque de satiété : l’équilibre leptine/ghréline
La leptine (du grec leptos, mince) parfois dite « hormone de la satiété » est une hormone digestive peptidique qui régule les réserves de graisses dans l’organisme et l’appétit en contrôlant la sensation de satiété. C’est une hormone anorexigène contrairement aux hormones orexigènes (ghréline, cortisol).
Cette hormone est secrétée par le tissu adipeux blanc qui, en plus de sa fonction de stockage et de mobilisation des acides gras, possède également une activité endocrine très importante1. La leptine est également secrétée par d’autres tissus tels que l’estomac, le muscle squelettique, la moelle osseuse…
Le taux de leptine peut diminuer en cas de régime restrictif, de tabagisme. Il est modifié, dans un sens ou un autre, par divers médicaments.
Ce complément ne fera pas de miracle si l’addiction (les pulsions sucre, malbouffe) n’est pas soignée. Mais il pourra aider si malgré l’arrêt des pulsions, on continue à manger un peu trop, qu’on ne reconnait pas le moment où l’on a plus faim.
Extrait d’Irvingia gabonensis (Mangue Africaine)
Régule le taux de leptine, hormone produite dans les cellules adipeuses, qui joue un rôle dans l’appétit et réduit la croissance de ces cellules. Augmente les niveaux d’adinopectine, l’hormone clé impliquée dans la stimulation de la sensibilité à l’insuline.