C’est la capacité d’un système à conserver son équilibre de fonctionnement en dépit des contraintes qui lui sont extérieures. Selon Walter Bradford Cannon, « l’homéostasie est l’équilibre dynamique qui nous maintient en vie ».
L’homéostasie est la maintenance de l’ensemble des paramètres de l’organisme qui doivent rester relativement constants (glycémie, température, taux de sel dans le sang, etc.). D’ailleurs, la stabilité du milieu intérieur (équilibre hydrique, équilibre acido-basique…) est la condition d’une vie en bonne santé.
Nos modes de vie actuels obligent le corps à fournir beaucoup plus d’effort pour parvenir à cette homéostasie. A nous de le « polluer » le moins possible pour faciliter cette tâche. Malgré les aléas de la vie humaine, un équilibre vital est possible et maintient un état de santé correct dans une certaine limite.
Le système nerveux autonome ainsi que le système endocrinien, jouent un rôle incontournable dans le maintien de l’homéostasie. Ce sont les seuls capables de détecter et de corriger les anomalies de composition du milieu intérieur. Cette régulation se fait entre autres par
- le rythme cardiaque et le rythme ventilatoire, qui régulent la diffusion du dioxygène, des ions, des nutriments… à travers le corps ;
- l’ouverture ou la fermeture des vaisseaux sanguins (vasodilatation, vasoconstriction), qui fait varier la pression artérielle et influe sur les pertes de chaleur ;
- la miction, l’élimination par les urines des excès (en eau, en ions) ;
- la sudation, élimination par la sueur des excès et abaissement de la température par évaporation ;
- la contraction musculaire, qui produit de la chaleur (seule 15 à 25 % de l’énergie produite sert au mouvement, les 75 à 85 % restants sont dégagés sous forme de chaleur) ;
6. la faim et la soif, qui poussent à boire et à manger et donc permettent des apports pour combler les déficits. L’intégration de tels paramètres dont on sait qu’ils sont très sensibles à des facteurs psychologiques, suggère qu’il faut élargir la notion d’homéostasie pour y inclure par exemple le maintien d’un poids corporel stable (vaste et problématique sujet). L’homéostasie a certainement des degrés. Cela concernera vraisemblablement l’humeur (via la stabilité des neuromédiateurs) .