Les huiles raffinées (utilisées par les industriels !)
La fabrication d’une
huile passe par plusieurs étapes de transformation, qui peuvent préserver les
qualités ou les polluer.
Huiles raffinées
chimiquement Selon la qualité obtenue par trituration, il est parfois nécessaire de passer par l’étape du raffinage pour éliminer des résidus indésirables présents dans le liquide. C’est notamment le cas après la première pression, pour l’huile restant dans les tourteaux (10 à 20%). Elle est souvent extraite à l’aide de solvants (hexane) pour un meilleur rendement et subit ensuite une opération de raffinage. Il existe deux types de raffinages : Le raffinage physique qui comprend : – retrait du mucilage à 60°C – une décoloration sur adsorbants à 90°C – une désodorisation à 180-240°C Le raffinage chimique est composé des étapes suivantes : – une neutralisation à 90°C par ajout de soude – une décoloration sur terres absorbantes à 90°C ; – une désodorisation à 180-240°C. Le raffinage modifie l’organisation des atomes. L’huile possèdera les mêmes atomes, mais pas les mêmes propriétés nutritionnelles. |
Leurs effets néfastes
Le nombre des dépressions, qui sont l’une des conséquences d’une alimentation
pauvre en certains acides gras, a considérablement augmenté à partir de la
Seconde Guerre mondiale, soit pratiquement en même temps que le changement du
mode d’extraction des huiles végétales qui en a altéré la qualité biochimique.
Plus la science avance, plus elle se rend compte qu’en réalité les conséquences des transformations subies par les corps gras s’avèrent très graves pour la santé.
D’après le docteur
Kousmine, ces huiles raffinées sont devenues des aliments dévitalisés,
dépourvus des facteurs nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme. Le
raffinage est néfaste à la composition de l’huile puisque la transformation
d’une huile vierge à une huile raffinée entraîne la diminution des nutriments
tels que la vitamine E et les oméga-3 mais aussi l’apparition d’acides gras
trans, nuisibles à la santé, et des traces de substances chimiques.
Les composés biochimiques
contenus à l’état naturel dans les huiles végétales se déforment sous
l’influence de la chaleur et deviennent biologiquement inactifs. Les risques
pour la santé liés à la consommation des acides gras trans sont avérés.
Il s’agit notamment de l’augmentation du taux de mauvais cholestérol (LDL) ,
ainsi que la diminution du bon cholestérol (HDL), ce qui représente un facteur
de maladies cardio-vasculaires. À l’état naturel, les acides gras sont de
forme « cis » et sont bénéfiques pour la santé. À l’état chauffé ou
raffiné, ils sont de forme « trans » et se révèlent dangereux pour la
santé.
Les acides gras ainsi transformés ne pourront plus assurer l’étanchéité des membranes cellulaires. Ils favoriseront donc une déshydratation cellulaire et un ralentissement probable de son fonctionnement. Ce manque d’étanchéité facilitera l’entrée d’agresseurs microbiens ou chimiques à l’intérieur de la cellule.
La carence en vitamine F (ou acide gras polyinsaturé) se manifeste, entre autres, par des infections banales récidivantes ou chroniques été comme hiver, telles que des rhumes interminables ou des sinusites chroniques.
Cette porosité cellulaire excessive peut favoriser les allergies et les problèmes de peau.
On peut aussi constater l’apparition d’eczéma, d’urticaire, de problèmes ORL (rhume des foins, asthme bronchique, etc.).
Les sources d’acides gras « trans » non favorables à la santé, à consommer avec modération, sont principalement :
- les produits industriels contenant des huiles ou des corps gras hydrogénés ou raffinés ;
- les produits laitiers UHT ou pasteurisés ;
- *les viennoiseries, les croissants, les pains au chocolat, etc. ;
- *les pâtisseries, les gâteaux, les biscuits ;
- les barres chocolatées ;
- les pizzas et les plats préparés en général ;
- *toutes les huiles du commerce lorsqu’il n’est pas précisé sur la bouteille : « Huile vierge de première pression à froid » (qui sont à choisir de préférence d’origine biologique) ;
- les margarines en général.