Définition: Le repas de triche ou « cheat meal » … C’est un repas, pendant lequel vous vous faites plaisir, lorsque vous êtes en période de régime, de « reprise en main », réglage alimentaire, selon le nom que vous lui donnerez.
Ces repas qu’on s’offre, sur les conseils des divers coach, médecins, nutritionnistes, diététiciens, thérapeutes divers etc, sont des méthodes qui peuvent avoir un intérêt pour rebooster un métabolisme de base « au bout du rouleau », si elles sont utilisées correctement, sans perdre de vue le risque que cela implique. Il vaut mieux les faire en conscience, en notant les calories que l’on a consommé, mais sans culpabiliser.
Chez les personnes qui souffrent d’une mauvaise relation avec l’alimentation (troubles alimentaires, pulsions vers certains aliments…), ce qui est très courant chez ceux qui font des régimes, c »est un peu comme proposer à un alcoolique de ne boire de l’alcool que le dimanche ou que le soir .Mon but ici n’est pas de culpabiliser les personnes qui utilisent cette technique tant bien que mal , mais de les diriger vers une approche complémentaire.
L’important, n’est pas de rendre supportable la maladie, l’addiction, en s’offrant régulièrement une soupape de décompression, car cela reste un pansement sur une jambe de bois. On a toujours dans un petit coin du cerveau la peur de devoir passer à un 2eme jour , et puis ce jour la,se dire, foutu pour foutu, ça fait ch… tout ça, c’est trop dur.
J’ai vécu ça toute ma vie. Il faut en priorité soigner la maladie. Car ce n’est qu’après qu’on se rend compte qu’il n’y a plus besoin de ces soupapes. On n’a plus le BESOIN ni les pulsions, et que ces repas ne sont plus nécessaires. Pas plus que pour les gens qui n’ont pas cette maladie. Cela n’empêche pas d’apprécier lors d’exceptions (attention à la définition du mot exception 🙂 ), invitations chez des amis, ou repas au restau, ou fêtes, de pouvoir manger des aliments que l’on sait pas top pour notre santé, mais permettent de continuer de vivre dans notre environnement . Car nous ne sommes pas des ermites dans leur caverne.
Si vous souffrez de pulsions vers la malbouffe, n’êtes pas encore soigné , et ne pouvez pas encore vous passer des cheat meals,voici LES 5 RÈGLES DU CHEAT MEAL RÉUSSI
Car un cheat-meal peut facilement déraper…
Règle #1 : On évite de faire des gros cheats meals trop fréquemment
Effectivement, plus vous ferez de cheat meals, plus la perte de poids ou le maintien du poids sera difficile. L’attitude idéale serait de faire fréquemment des petits cheats meals (2 repas par semaine, MAITRISéS). Pour rappel, l’intérêt de procéder ainsi est de stimuler la sécrétion de leptine, l’hormone de la satiété qui aide à brûler les graisses.
Règle #2 : le cheat meal, ce n’est pas se « gaver » sans un peu de réflexion
Les cheats meals les plus intéressants sont ceux que vous préparez à la maison et dont vous calculez les macronutriments, ainsi que les calories. Un cheat meal intéressant devrait se situer entre 2000 Kcal et 3000 Kcal sur un repas. Méfiez-vous des fast-foods ou des restaurants avec buffets à volonté, car on peut rapidement atteindre la quantité limite de calories avec un faible volume d’aliments.
Règle #3 : Ne transformez pas le « cheat meal » en « cheat day »
Un cheat meal se limite à un repas. Si vous décidez de vous lâcher sur une journée entière, vous risquez de ruiner tous vos efforts et, pire, de ne plus brûler de graisses.
Règle #4 : Surveillez vos lipides lors des cheats meals
Equilibrez les apports entre bons glucides et bonnes graisses. Faites vous aider par votre naturopathe pour cela. Evitez les fritures, les plats en sauce et toutes les sauces grasses telles que la mayonnaise.
Règle #5 : Pas d’alcool pendant un cheat meal
L’alcool à tendance à se convertir en graisses assez rapidement et c’est justement ce que l’on essaie d’éviter quand on fait un cheat meal. De plus, l’alcool réduit l’utilisation des graisses par l’organisme, ce qui réduit la perte de poids.
