La Bronchite et l’Addiction  : Un parallèle inattendu qui change l’approche de soin

Ces deux maladies n’ont pas beaucoup de similitudes bien sur mais vous allez voir où le point commun se situe : Ce sont deux maladie physiologiques et pas psychologiques. La bronchite, une inflammation des voies respiratoires, se manifeste souvent par des quintes de toux, symptôme visible d’une lutte interne contre des envahisseurs tels que virus ou bactéries. De manière similaire, l’addiction, qu’elle soit au sucre ou à l’alcool ou à autre chose, se caractérise par des pulsions de consommation, comparables à ces quintes de toux pour leur coté irrépressible, révélant une bataille contre un déséquilibre neurochimique, physiologique (et donc pas psychologique même si c’est la seule solution qui est proposée de nos jours, sans que cela ne règle le problème). Il est temps que cela change!

Dans les deux cas, la solution réside dans le traitement de la cause sous-jacente. Pour la bronchite, cela implique l’éradication du pathogène responsable le plus souvent avec un antibiotique, un médicament mais parfois des huiles essentielles par exemple. Pour l’addiction, cela nécessite la restauration de l’équilibre neurochimique, notamment au niveau des récepteurs GABA dans le circuit de la récompense, possiblement avec un médicament ou en soignant la dysbiose du microbiote intestinale, si la maladie n’est pas installée depuis trop longtemps. Ce n’est qu’en résolvant ces problèmes physiologiques et biologiques que les symptômes – la toux pour la bronchite et les pulsions pour l’addiction – s’estompent, permettant un retour à la santé.

La guérison de la bronchite signifie la fin des toux incessantes, tandis que la maîtrise de l’addiction alimentaire permet une perte de poids (si besoin), sans la frustration des envies irrépressibles. Dans les deux scénarios, le microbiote intestinal joue un rôle crucial. Pour la bronchite, il soutient le système immunitaire dans la lutte contre les pathogènes. Pour l’addiction, il participe à la synthèse des neurotransmetteurs déficitaires, tels que le GABA, la sérotonine et la dopamine.

Ainsi, la santé de notre microbiote intestinal peut être la clé non seulement pour surmonter une bronchite, mais aussi pour combattre l’addiction (alimentaire ou autre) , soulignant l’importance d’un écosystème interne équilibré pour notre bien-être global.