Alzheimer : malbouffe et microbiote

La maladie d’Alzheimer, un fléau de notre société moderne, continue de faire l’objet de nombreuses recherches. Si les causes exactes de cette maladie neurodégénérative restent encore mal connues, de plus en plus d’études pointent du doigt le rôle de notre alimentation et de notre microbiote intestinal.


Les similitudes entre Alzheimer et le diabète


Tant le diabète que la maladie d’Alzheimer impliquent des dysfonctionnements dans le métabolisme du glucose, c’est-à-dire la manière dont le corps utilise le sucre. Les personnes atteintes d’Alzheimer présentent souvent une résistance à l’insuline, un phénomène également observé chez les diabétiques de type 2. Par ailleurs, les deux maladies sont associées à des processus inflammatoires dans le corps. Ces similitudes suggèrent l’existence de mécanismes communs sous-jacents.


Le rôle de la malbouffe

Le lien entre la malbouffe et la maladie d’Alzheimer est un sujet de recherche de plus en plus étudié.
Inflammation: Une alimentation riche en graisses saturées, en sucres ajoutés et en aliments transformés est associée à une augmentation de l’inflammation chronique dans le corps. Cette inflammation peut jouer un rôle dans le développement de maladies neurodégénératives comme Alzheimer.


Résistance à l’insuline: Une consommation excessive de sucres et de graisses peut conduire à une résistance à l’insuline, un état dans lequel les cellules du corps deviennent moins sensibles à l’insuline. La résistance à l’insuline est également associée à un risque accru de maladie d’Alzheimer.


Stress oxydatif: Une alimentation déséquilibrée peut augmenter le stress oxydatif dans le cerveau, ce qui peut endommager les cellules nerveuses et accélérer le processus de dégénérescence.


Le microbiote intestinal : un acteur clé


Le microbiote intestinal, l’ensemble des bactéries présentes dans nos intestins, joue un rôle important dans notre santé globale, y compris la santé cérébrale. Une alimentation déséquilibrée peut altérer le microbiote intestinal et favoriser le développement de maladies neurodégénératives.
En résumé, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour établir un lien de causalité définitif, les données actuelles suggèrent qu’une alimentation saine et équilibrée, riche en fruits, en légumes, en fibres et en bonnes graisses, pourrait contribuer à réduire le risque de développer la maladie d’Alzheimer. En prenant soin de notre microbiote intestinal, nous pouvons également protéger notre cerveau.
Pour prévenir et ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer, il est donc recommandé d’adopter un mode de vie sain, incluant:
• Une alimentation adaptée à Homo Sapiens
• Une activité physique régulière
• Un bon sommeil
• Une bonne gestion du stress
En conclusion, bien que la malbouffe ne soit pas la seule cause de la maladie d’Alzheimer, elle semble jouer un rôle important dans son développement. En modifiant nos habitudes alimentaires, nous pouvons prendre des mesures proactives pour préserver notre santé cérébrale et réduire notre risque de développer cette maladie.

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