Autour du feu : le collagène, héritage oublié des chasseurs-cueilleurs
L’image d’un groupe d’hommes préhistoriques réunis autour d’un feu, rongeant os et cartilages, nous ramène à l’essentiel : nous sommes biologiquement conçus pour consommer bien plus que du simple muscle. Ce que la modernité a mis de côté — tendons, peaux, cartilages — était autrefois au cœur de l’alimentation humaine. Ces tissus riches en collagène apportaient à nos ancêtres les acides aminés (riche en glycine, proline, hydroxyproline..) essentiels à la santé des articulations, de la peau, des tendons… et même de l’intestin.
Le collagène : brique fondamentale du vivant
Le collagène représente près de 30 % des protéines de notre corps. Il structure :
Référence : Eaton & Konner, Paleolithic Nutrition, NEJM, 1985.
- les cartilages,
- les tendons,
- la peau,
- les parois intestinales,
- les vaisseaux sanguins.
Nos ancêtres l’obtenaient naturellement : os bouillis, raclettes de moelle, peaux grillées sur la braise… Autant de pratiques qui ont disparu avec l’avènement de l’alimentation industrielle.
Un déficit moderne silencieux
Aujourd’hui, notre alimentation, focalisée sur les morceaux maigres, est déséquilibrée en acides aminés. Excès de méthionine (viandes rouges) et carence en glycine et proline (présentes dans le collagène) favorisent inflammation, vieillissement prématuré des tissus et troubles digestifs.
L’oubli du collagène est un oubli de notre biologie.
Référence : Iwai et al., J Agric Food Chem, 2005.
Pourquoi revenir à ces pratiques ancestrales ?
- Bouillons d’os : riches en collagène, minéraux et glutamine.
- Collagène en poudre : hydrolysé, bien absorbé, idéal en complément.
- Avec vitamine C, zinc et cuivre : pour stimuler la synthèse endogène.
Une voie simple vers plus de santé
Revenir à une nutrition inspirée de nos racines, c’est réintroduire :
- du bon sens,
- des gestes simples,
- une vision préventive.
Référence : de Miranda et al., Int J Dermatol, 2021 (méta-analyse).
Autour du feu, nos ancêtres ne faisaient pas de diététique. Ils faisaient juste ce qu’il fallait. À nous de réapprendre.