Voici une liste des légumes consommables crus que vous pouvez télécharger.
Parfois on se demande en quoi la cuisson serait-elle mauvaise ? Le feu a aidé les homos sapiens à survivre et fait partie dorénavant du paysage quotidien. Si c’était si mauvais que ça, les humains ne seraient pas là aujourd’hui !
Voilà ce qu’on entend ici ou là.
Cette vision globale sur des centaines de milliers d’années, montre que le feu a probablement aidé les premiers hommes à survivre dans des régions plus froides qu’ils découvraient au cours de leur migration. Toutefois, on ne dit rien des maladies qu’ils pouvaient connaître, ni de l’espérance de vie à cette époque, qui devait être bien faible. Oui, l’humanité a perduré, mais cela ne prouve pas que les périodes relativement récentes de l’utilisation du feu pour manger de la chair animale, puis des céréales, leur a permis de vivre en meilleure santé que ceux qui étaient frugivores auparavant.
Comme le docteur Jérôme Bernard-Pellet, végétalien et ardent défenseur du végétalisme, le disait l’autre jour au cours d’une conférence, certes les êtres humains peuvent survivre avec bien des régimes alimentaires y compris carnés et avec des produits laitiers, mais que le meilleur régime, celui qui permet de vivre longtemps, en très bonne santé est le régime végétalien. Car les autres sont pourvoyeurs de maladies, cardio-vasculaires, de diabètes de plus en plus fréquents, de cancers, de maladies dégénératives et d’obésité.
Or à quoi sert la cuisson ?
A cuire les aliments qui nécessitent une cuisson pour être acceptables et digérables. Viandes, céréales, légumineuses et féculents… tous ces aliments ne sont pas mangeables tels quels. Si nous les rencontrons dans la nature, nous ne pouvons tendre la main pour les manger, au contraire des fruits, des feuilles de salades, des fruits non sucrés (tomates, concombres, poivrons…) et des graines oléagineuses et noix. Non seulement ces aliments peuvent être mangés pris dans la nature dans leur état initial, et de ce fait n’ont pas à subir d’altération par la chaleur mais en plus ils sont les plus digestibles et les plus nutritifs.
Quelles sont les conséquences de la cuisson ?
Elle dénature les nutriments des aliments qu’elle chauffe et crée des sous-produits toxiques qui à force, tout le long d’une vie, sabotent l’organisme, jusqu’à la maladie.
Manger des viandes cuites crée un excès d’acide urique et d’ammoniac dans le corps, qui sont deux toxiques. Les protéines des aliments cuits sont dénaturées, les liaisons peptidiques ne sont pas séparées en acides aminés et sont considérées par l’organisme comme des envahisseurs dont il faut se débarrasser. Les reins n’arrivent pas à éliminer ces substances, et cela crée des calculs rénaux ou de l’insuffisance rénale. Les protéines végétales sont de ce fait bien plus efficaces et biodisponibles que les protéines animales, contrairement à ce qu’on entend dire.
Les céréales provoquent de la fermentation dans le colon, qui alors produit des gaz, de l’alcool et de l’acide acétique, violents poisons protoplasmiques qui tuent les cellules avec lesquels ils entrent en contact.
Les graisses deviennent
cancérigènes et les sucres se caramélisent avec la réaction de Maillard, qui
crée des sous-produits cancérigènes aussi.
La cuisson dénature les nutriments et n’apporte pas de plus d’un point de vue
nutritionnel.
Mis à part le fameux lycopène de la tomate qui augmente à la cuisson, tous les
nutriments sont endommagés ou carrément détruits une fois chauffés, laissant
des nourritures remplies de calories vides.
De plus, il n’y a pas de nutriment essentiel dans la viande, les
céréales, les légumineuses ou les laitages, qui ne
soit aussi présent dans les végétaux crus, fruits, légumes et
noix et dans le forme la plus facile à digérer.
Quels sont les bénéfices de l’alimentation crue ?
Vous obtenez un organisme qui n’a plus à éliminer les produits toxiques et à rétablir l’équilibre acido-basique mis à mal par les nourritures acidifiantes fragilisant ainsi nos os et nos dents (alors que les fruits sont alcalinisant). Il n’a plus à digérer des plats dans lesquels, du fait de la grande fadeur de ces aliments pris seuls, ont été ajouté graisses, sel, poivre, épices… (qui sont des excitotoxines).
Ainsi allégé dans son travail, le corps se nettoie et se guérit tout seul. Quand les gens pratiquent un régime alimentaire cru faible en gras de la bonne façon, associé à de bonnes pratiques de vie, ils développent rarement, voire jamais de maladies, ni chroniques ni bénignes.
Vous éliminez aussi les problèmes de constipation et vous amenez le temps du transit à 24 heures ou moins, alors que certaines nourritures stagnent dans le colon 72 heures ou plus. Durant ces longs temps de présence dans les intestins, les nourritures fermentent et putréfient. Une toxémie se crée à cause des toxines coincées dans le colon. Tous ces problèmes n’existent plus avec une alimentation crue.
Le plus beau :
En mangeant principalement des fruits, légumes et feuilles vertes, vous obtenez
les ratios optimums pour les êtres humains de protéines, lipides et glucides,
de 80-10-10 :
- 80 % au minimum de sucres via les fruits sucrés
- 10% au maximum de lipides via tous les végétaux et quelques noix ou fruits gras
- 10% au maximum de protéines via tous les végétaux, graines et noix également.
D’ailleurs, on en ressent très vite les bienfaits. Les gens qui suivent une alimentation crue faible en gras (il ne s’en agit pas de se gaver de noix de cajou ou d’amandes) disent partout combien ils ont amélioré leur vie et leur santé. A partir du moment où on n’agresse plus son corps constamment avec des nourritures dont il doit gérer les défauts, on récupère de l’énergie pour faire plein de choses !
Des problèmes ?
On peut néanmoins rencontrer des problèmes, des moments de doute, on peut avoir encore des envies de nourritures raffinées ou grasses parce que le cerveau propose en général ce qu’il a l’habitude de proposer depuis de nombreuses années et qu’on a des automatismes.
Cela dit, le fait d’aller de mieux en mieux donne aussi l’envie de poursuivre. A moins de faire de grosses erreurs, en adoptant les principes de l’alimentation majoritairement crue, c’est vraiment un mieux considérable qui débarque dans sa vie ! et majoritairement ne veut pas dire exclusivement. Une part de cuit peut être conservée, surtout en hiver ou lorsqu’on doit préparer les repas d’une famille non encore sensibilisée, comme c’est mon cas.
De plus en plus de « cuisiniers” mettent en valeur toutes les possibilités d’utiliser les aliments crus. Cela passe par les soupes crues (auxquelles on ajoute de l’eau chaude dans le blender), l’utilisation multiple du deshydrateur (dentelles de légumes, cuirs de fruits, crackers délicieux, déshydratés à moins de 45° pour garder les vitamines et nutriments.