Nutrition fonctionnelle

La nutrition fonctionnelle est à l’avant-garde de la nutrition. C’est celle qui sera sans aucun doute au programme des futurs diététiciens et nutritionnistes dans les années à venir, comme j’ai pu le constater lors de ma formation à la Sorbonne, à Paris.  

C’est une approche globale qui s’appuie sur des fondements scientifiques. Elle est basée sur le modèle de la médecine fonctionnelle et prend en considération le fait que notre organisme est un ensemble de systèmes interconnectés. En effet, ce ne sont pas des parties isolées les unes des autres.

Chaque personne est unique et se différencie des autres notamment par sa génétique, son environnement, son mode de vie, son histoire, ses antécédents de santé. Des points sans lien apparent pour vous peuvent au contraire apporter beaucoup d’informations.

Cibler les causes des déséquilibres

Au cours de la vie dans notre société moderne occidentale, des déséquilibres peuvent survenir et se manifester de différentes manières : fatigue chronique, déséquilibres hormonaux, intolérances alimentaires, maladies chroniques, éruptions et irritations cutanées, mauvaise qualité de sommeil, problèmes digestifs et intestinaux, inflammation, perte ou prise de poids, modification de l’humeur, stress ou compulsions alimentaires par exemple.

La nutrition fonctionnelle cible les causes des déséquilibres et individualise chaque personne. C’est une prise en charge qui peut donc impliquer d’autres professionnels de santé, une recommandation de votre médecin traitant ou d’un spécialiste.

Un symptôme peut avoir différentes causes, par exemple :

  • Dépression : déficit en oméga 3 ? Hypothyroïdie ? Carence en vitamine D ? Prédiabète ? Utilisation d’antibiotiques ?

Et une cause peut provoquer plusieurs symptômes :

  • Inflammation : dépression ? Arthrose ? Prise de poids ? Diabète ? Problèmes cardiovasculaires ?

Des analyses complémentaires peuvent également être demandées.

Ce sont des analyses portant par exemple sur les intolérances alimentaires, le microbiote intestinal, des carences nutritionnelles, la thyroïde…. Le suivi sera adapté à vos résultats.

Une alimentation de qualité et ciblée pour votre cas

L’alimentation peut à la fois contribuer au maintien d’une bonne santé ou la détériorer. D’ailleurs, la modification de notre alimentation ces derniers millénaires et surtout ces dernières décennies, depuis la 2ème guerre mondiale, est en lien avec l’augmentation des maladies chroniques. On observe clairement 2 courbes ascendantes parallèles, et probablement une 3ème courbe, celle de la violence et de la délinquance.

On consomme aujourd’hui plus de produits industrialisés, des additifs et conservateurs non identifiables par notre organisme, une quantité importante de produits céréaliers sans compter beaucoup de sucre (caché ou non). En somme, cela représente des aliments dénués de nutriments qu’on peut appeler calories vides mais aussi des sources de perturbateurs endocriniens.

On mange mais l’organisme n’est pas nourri. La diversité de notre microbiote intestinal s’appauvrit et il se déséquilibre, or c’est pourtant un milieu d’importance capitale pour notre bien-être et notre immunité : il existe une communication bidirectionnelle entre les intestins et le cerveau, l’axe intestin-cerveau.

La nutrition fonctionnelle met en avant les valeurs nutritionnelles des aliments pour rétablir l’équilibre et la santé. Des compléments alimentaires de qualité peuvent également la compléter s’ils sont indiqués.

La nutrition fonctionnelle: une approche globale

 Si la qualité de l’alimentation est mise en avant en nutrition fonctionnelle, le comportement alimentaire est tout aussi essentiel.

Parfois, on peut perdre la connexion avec ses sensations alimentaires comme la faim, la satiété ou céder à des pulsions alimentaires irrépressibles qui sont l’équivalent des pulsions pour l’alcool chez un alcoolique. Le sucre se présente sous forme de poudre blanche et raffinée issue de la canne à sucre ou de la betterave sucrière, mais aussi d’une autre poudre blanche tout aussi délétère, la farine, en particulier de blé. En espérant que les lobbies céréaliers, du sucre et de la malbouffe en général perdent de leur pouvoir sur nos politiques.

« Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent plus pour que ça ne se vende pas ! »

Coluche

Ces pulsions découlent d’une maladie nommée « addiction » (l’alcool, c’est du sucre !).

Il faudra en priorité soigner cette maladie lorsqu’elle est au stade qui empêche d’appliquer les conseils alimentaires donnés lors de votre consultation en nutrition fonctionnelle.

Il existe un questionnaire qui vous permettra d’évaluer ce degré d’addiction si vous avez un doute à ce sujet (demandez-le moi !).

Parallèlement, votre corps a besoin de bouger et c’est excellent pour le cerveau. Les études montrent que les personnes les plus actives au niveau physique sont à très faible risque de maladies neurodégénératives contrairement aux autres. Il n’est jamais trop tard pour s’y mettre. On sécrète des endorphines aussi, on évacue le stress, on s’oxygène et on entretient sa masse musculaire et son tonus. L’activité physique est adaptée à vos capacités et à vos possibilités après consultation chez un médecin et/ou un kiné, qui vous donnera les bonnes informations sur ce que vous pourrez faire.

Mon approche de naturopathe spécialisée en nutrition fonctionnelle (Diplôme Universitaire Microbiote et santé)  est donc holistique, personnalisé.