Perdre du poids lentement mais sûrement : Une année de transformation

Édifiant reportage , comme souvent sur ARTE, si vous le regardez jusqu’au bout, vous pourrez décider d’abandonner les régimes draconiens, les jeûnes, et toutes les fortes restrictions, car elles n’ont pour résultat que la reprise de poids avec une forte probabilité de bonus.

Alors comment faire pour perdre du poids lorsqu’on en a réellement besoin?

Il « suffit » de consommer la ration calorique déduite par le calcul de votre métabolisme de base MB et votre métabolisme en activité MA, et de le faire lorsque votre corps en a besoin, c’est à dire entre le matin et 17h.

Le but est de viser une perte de poids LENTE, pas plus de 1kg par mois !

Vouloir perdre vite et souvent trop de kilos mène à l’échec.

Le plus souvent, les personnes concernées choisissent cette solution de perte rapide parce que elles savent qu’elles ne pourront pas maintenir la force et la volonté sur une longue période et qu’il faut profiter d’une nouvelle tentative, un nouveau thérapeute.

Et cela dans l’espoir que le bonheur d’avoir perdu du poids sera assez fort pour permettre de le maintenir.

Cela ne fonctionne pas, on le sait. Sauf….. si on a réglé le problème qui est à la base de la prise de poids.

Et chez la majorité des personnes en surpoids, il s’agit de pulsions alimentaires. On arrive parfois à les refréner, tout le monde y parvient … un certain temps. Puis c’est la plus ou moins lente remontée, le foutu pour foutu, un yoyo de plus.

Soigner l’addiction, ces pulsions, c’est possible. Cela passe par le soin du microbiote intestinal et peut être par la prise d’un médicament que l’on donne de puis longtemps déjà dans le traitement de l’alcoolisme.

N’attendez pas la nouvelle année pour prendre une bonne résolution.

Au contraire, profitez de l’été pour préparer votre propre calendrier, et la stratégie à mettre en place pour que l’été 2025 soit celui de votre objectif (raisonnable ! )atteint.

Pour revenir au reportage ci dessus…

Je vous retranscris le résumé d’ARTE:

Indispensables ou néfastes, les kilos en trop ? Notre corpulence en pleine expansion pose question aux scientifiques. D’un côté, ils recherchent des solutions pour lutter contre l’épidémie d’obésité. De l’autre, ils réfutent une condamnation systématique de la graisse. Le gras est une réserve d’énergie sans laquelle l’Homme n’aurait pas pu évoluer.

Jugée aujourd’hui disgracieuse, la graisse est pourtant notre alliée. Grâce à cette précieuse source d’énergie, nous rechargeons nos batteries. Il y a quelques dizaines de milliers d’années, notre capacité à la stocker a libéré nos ancêtres de la tyrannie d’une alimentation constante, et fait évoluer l’espèce. Depuis peu, on sait aussi que, derrière nos bourrelets, se cache une machinerie sophistiquée contribuant à la bonne marche du cœur, du cerveau et des os.

Mais face à la surabondance alimentaire, celle-ci se dérègle. Conditionné à mettre des calories de côté pour parer aux coups durs, notre corps n’affronte plus la disette mais une avalanche d’aliments addictifs, riches en sucre, en gras et en sel. Résultat : en trente ans, le taux d’obésité a triplé. Un duo de chercheurs est d’ailleurs parti en Tanzanie étudier le métabolisme d’une tribu de chasseurs-cueilleurs épargnée par le surpoids et les maladies chroniques qui en découlent. En 1994, l’identification de la leptine, hormone produite par la graisse et contrôlant l’appétit, s’est avérée déterminante. Sans enrayer l’épidémie d’obésité, elle a néanmoins démontré que notre tissu adipeux dissimulait un organe endocrinien complexe. Les scientifiques savent désormais qu’il produit des douzaines d’hormones, dialogue avec notre cerveau et influence nos comportements. Des étonnants lutteurs de sumo, en pleine forme malgré leur corpulence, aux faméliques mannequins, fragilisés par la diète, en passant par l’influence de l’exercice physique et de la dopamine, un parcours scientifique éclairant des replis de nos poignées d’amour et des solutions pour lutter contre l’obésité.