Oui, je sais…. la télé m’accompagne souvent, en fond sonore, quand je travaille à mon ordi. Ce matin, c’était « les Maternelles », super émission quotidienne. L’objet de mon post: Le témoignage du jour portait sur une petite fille multi-handicapée, surdité, cécité d’un œil, soucis dentaires, autisme, tdah, retard mental…. histoire touchante. Le reportage filme la famille dans son quotidien. Et nous voila à leur table à l’heure du repas. Pâtes, maïs, 2 rondelles de tomate et au dessert un petit pot de crème dessert industrielle.
Je suis effondrée de voir que le premier traitement donné à cette petite fille ne soit pas un changement alimentaire. La maman est un rayon de soleil, l’amour pour sa fille transperce l’écran…Et pourtant, les informations relatives à l’implication du microbiote sur les maladies dont souffre sa fille et donc de l’alimentation qui favorise ces dysbioses, ces déséquilibres, ne lui sont pas parvenues.
Alors je sais que les enfants qui souffrent de ce genre de troubles ont des tocs alimentaires, des phobies alimentaires etc. Mais si j’avais un enfant qui souffre de ces syndromes, je peux vous assurer que certains « aliments » ne franchiraient pas le seuil de ma porte (et bien sur c’est déjà le cas, puisque ma propre maladie, l’addiction alimentaire, est du même domaine).
Mais, Irène, tu dis qu’il faut priver le reste de la famille du coup???? Le pauvre papa, le pauvre grand frère, qui n’auraient plus le droit non plus à leur dessert à leur pâtes et à leur pain? ces plaisirs qu’ils ont bien mérité vu les difficultés qu’ils vivent tous au quotidien. Et bien OUI, c’est ce que je dis. C’est d’ailleurs la seule façon (quand on supprime ces produits) de vérifier le stade de l’addiction de chaque membre de la famille.
La petite fille a 11 ans. Ces troubles sont apparus progressivement dès la naissance. Ce n’est biensur pas la malbouffe de l’enfant qui a créé ses handicaps, il y a tant de causes possibles: prise de médicament de la maman, pollutions, alimentation de la maman, l’enquête a-t-elle été menée?
On ne savait pas tout ça il y a 11 ans. Mais il n’est jamais trop tard pour tenter quelque chose, ne serait ce que pour tenter d’enrayer l’évolution des troubles.