Lors d’un repas entre amis, la conversation s’est portée sur ce sujet. Une invitée me dit: « Moi, je suis une omnivore donc je mange un peu de tout » Un peu de tout? vraiment? Revenons aux bases. « Manger équilibré » ce serait tout simplement « manger un peu de tout ». Si l’on suit cette logique, cela voudrait dire qu’il faudrait manger « un peu de frites », « un peu de charcuterie », « un peu de viennoiseries industrielles », « un peu de pain blanc », « un peu d’huile de tournesol », « un peu de glace », boire « un peu de coca-cola ». Vous voyez le problème… Manger « de tout » était un bon conseil quand la malbouffe n’existait pas. Il était alors utile de varier les plaisirs au sein du cercle des aliments bons pour la santé(fruits, légumes, viandes, poissons, œufs, noix).
Définition: Un animal omnivore est un animal qui se nourrit de viande et de végétaux C’est parfois (souvent) un chasseur qui capture des proies, mais il mange aussi des fruits ou autres plantes qu’il peut consommer en l’état. Espèce dont la nature de son système digestif lui permet de se nourrir d’aliments aussi bien de nature végétale qu’animale, même si elle ne le met pas obligatoirement en pratique. On dit alors que ces espèces sont « omnivores » même si elles ne mangent pas littéralement de tout, mais qui adoptent généralement une alimentation qui correspond à ce qu’elles trouvent ou de ce qu’elles préfèrent.
Pour commencer, voici quelques animaux omnivores :
- Mammifères : Certains primates (par exemple l’être humain et son cousin le plus proche le Chimpanzé), hérisson, opossum, ours, porc, écureuil, rat, renard, sanglier, etc.
- Oiseaux : Canard colvert, poule, Grand Corbeau, Geai des chênes, etc.
- Insectes : blattes, sauterelles, fourmis, etc.
- Poissons : requin-baleine, poisson rouge, silure, etc.
- Crustacés : écrevisse de Louisiane, Langoustine commune, bernard-l’hermite terrestres, etc.
- Amphibiens : grenouille-taureau
Les mammifères omnivores ont une plus grande chance de survie, car si une nourriture vient à manquer, ils peuvent s’alimenter de l’autre groupe d’aliments si ils sont disponibles.
L’animal omnivore n’est pas nécessairement un prédateur, si des fruits, racines noix etc sont disponibles, il ne chassera pas inutilement.
Tous les animaux sont opportunistes et si un repas est plus facile qu’un autre à se procurer, il va choisir celui-ci.
Les dents, le système digestif et autres caractères détermine si il a la capacité de se nourrir des deux groupes d’aliments. Certains végétaux ne feront pas l’affaire, comme l’herbe qui n’est pas assez nutritive pour lui, ni les céréales (indigestes en l’état) donc si il ne peut pas trouver de plantes qu’il peut manger, il va chasser des proies.
L’ours va se gaver de baies, de fruits sauvages et autres aliments facilement disponibles, car il doit manger énormément. Il va pêcher le saumon quand celui-ci remonte les rivières, car les poissons sont alors nombreux et donc plus faciles à capturer.
L’animal omnivore est donc un prédateur et une proie dans la chaîne alimentaire. Il n’est pas toujours équipé de griffes ou de crocs, comme un animal carnivore, les primates en sont un exemple. Ils sont habituellement des prédateurs pour les animaux plus petits qu’eux, sauf si ils chassent en groupes.
L’Homme, un omnivore qui n’aurait jamais du manger de céréales: il n’est pas un granivore.
Les granivores sont des animaux qui mangent surtout des graines et des céréales à l’état cru comme le blé, l’avoine, le maïs et bien d’autres mais aussi des fruits et des verdures en petites quantités.
Les oiseaux ou encore certaines volailles sont granivores. Ces espèces possèdent un gésier broyeur que l’homme n’ a pas, elles picorent les graines à l’état cru parce qu’elles sont comestibles et adaptées pour ces espèces.
L’homme ne peut pas les manger crues parce qu’il n’a pas de bec et a besoin de les faire cuire, après quoi il ne reste plus aucune vitamine ni rien de vivant parce que les micro-nutriments ne résistent pas à la chaleur.
La conséquence est que le taux de sucre est démultiplié, causant aux premiers humains qui ont commencé à les consommer des caries. La nature ne prévoit pas pour une espèce, un aliment qui le prive de ses outils pour se nourrir !
Et que dire des maladies posturales de l’agriculture:
Certaines postures demandant des amplitudes articulaires extrêmes
provoquent au bout d’un certain temps des micro-altérations
des muscles, des vaisseaux ou des nerfs (encadré 4). Il en est de
même de certains gestes professionnels exigeant la mise en jeu de
forces importantes ou encore de certains gestes répétitifs à cadence
élevée.
Ces altérations successives expliquent le développement, en un
temps parfois court, de troubles musculosquelettiques (TMS). Par
exemple, les tendinites résultant d’une exposition aux gestes répétitifs
à cadence élevée peuvent survenir après quelques jours d’exposition.
Inversement, certaines contraintes, même sur des durées
hebdomadaires courtes, peuvent entraîner des TMS au bout de plusieurs
années, comme les tendinites de l’épaule.
Ces pathologies sont inscrites en maladies professionnelles au
titre du tableau n° 57 du régime général, qui ne mentionne cependant
pas de durée minimum d’exposition hebdomadaire parmi les conditions
donnant droit à reconnaissance.
Les céréales contiennent de l’acide phytique qui est un décalcifiant ce qui amène, ce qui une fois consommé en excès (tous les repas comme recommandé à l’heure actuelle)
Elles sont naturellement toxiques : en effet, l’organe reproducteur de la plante que représente la graine, est puissamment protégé contre les prédateurs « non spécialisés », comme l’homme, par divers anti-nutriments.
Par croisements génétiques, le blé moderne contient 42 chromosomes, là où le blé ancestral n’en avait que 14. Et l’un des effets de ce blé « mutant »… est qu’il contient beaucoup plus de gluten qu’avant! Or la gliadine du gluten produit un effet désastreux sur votre intestin : il le rend plus perméable, plus poreux. C’est dangereux, car votre intestin risque alors de laisser passer dans le sang des fragments d’aliments, ce qui peut déclencher des réactions inflammatoires, des douleurs… et même des maladies auto-immunes.
On assiste alors à :
- déminéralisation des os,
- déminéralisation des dents,
- peaux sèches (rougeurs, démangeaisons, plaque de sécheresse),
- cheveux sec, cheveux blancs et perte de cheveux.
Les graines à l’état naturel ne sont pas attirantes pour l’homme comme peuvent être les pommes, les poires, les fraises, les ananas. Les oiseaux en revanche sont très attirés à la vue des graines.
Les glandes salivaires de l’être humain sécrètent de la ptyaline pour transformer l’amidon en glucose mais en toute petite quantité. C’est à dire suffisamment pour transformer la petite quantité d’amidon qui se trouve dans les petits légumes racines tels que les choux-fleurs, les carottes, les pommes de terres, les topinambours, les rutabagas lorsque l’on les fait cuire.
Mais nos glandes ne sécrètent pas suffisamment de ptyaline pour digérer les amidons concentrés contenus dans les aliments farineux et féculents.
C’est pourquoi le temps de digestion est complètement différent en fonction des quantités d’amidons (concentrés ou non concentrés) dans les aliments :
- Le blé (pain, pâtes, brioches, croissants) → 120 minutes
- Le riz → 120 minutes
- L’avoine → 80 minutes
- Les pommes de terres et les patates douces → 10 minutes
L’équipement physiologique de l’humain n’est pas constitué pour digérer les céréales :
- ses dents pourrissent avec une sur-quantité d’amidon,
- ses glandes salivaires sont vite surchargées,
- son estomac est dépourvu de gésier broyeur,
- ses intestins sont surchargés de molécules d’amidons qui tapissent leur paroi empêchant l’assimilation,
- son foie est vite débordé et s’endurcit →stéatose puis cirrhose du foie.
La consommation en excès de pain et de céréales en tout genre mène aux développement des maladies catarrhales et les maladies rhumatismales à cause des déchets du métabolisme qu’elles entrainent après leur digestion. Surtout des « colles », dont le « glu »ten est l’une des composantes.
Les maladies catarrhales (ou colloïdales) sont :
- Le rhume
- La sinusite
- La bronchite
- La pneumonie
- L’asthme
- La colite
- L’esprit vaseux
- Les calculs hépatiques
-
Les calculs rénaux
Les maladies rhumatismales sont :
- Rhumatisme
- Arthritisme
- Arthrose
- Lumbago
- Goutte
- Polyarthrite
- Diabète
En clair, nous ne sommes pas physiologiquement adapté pour faire des céréales et les féculents notre aliment de base comme c’est recommandé à l’heure actuelle.
Les céréales apportent une quantité massive de sucre, utile pour les longs efforts en vol de l’oiseau, mais néfaste à la santé de l’être humain sédentaire.
D’autre part, la digestion des céréales nécessite une quantité importante d’oxygène (les oiseaux, en plus des poumons, possèdent des sacs aériens disposés autour des poumons), et l’on sait que toute utilisation d’oxygène, et toute digestion « lourde » provoque la création d’une quantité importante de « radicaux libres » .
Le blé (ainsi que le maïs, qui est souvent assimilé aux céréales bien qu’il n’en soit pas une) est la céréale qui a été le plus modifiée par l’homme au cours des 20 siècles écoulés, et bien que la plus utilisée, c’est malheureusement la céréale la plus nocive pour la santé de l’être humain, en particulier sous forme de pain, car :
- Aucune panification ne peut se faire sans gluten, et le gluten est (à des degrés différents) TOUJOURS mal toléré,
- La cuisson du pain nécessite des températures élevées. Or toute cuisson à hautes températures est particulièrement toxique : modification des protéines par la polymérisation sucres-protéines (réaction de Maillard, responsable entre autres du vieillissement des cellules), et transformation de TOUTES les graisses en graisses « trans », ou acides gras « saturés », et bien d’autres produits toxiques
Il est important de reconnaitre que les amidons concentrés sont l’une de nos plus grande source d’énergie (calories), et culturellement admises depuis 10000 ans (début de la sédentarisation des humains) c’est pourquoi certaines personnes ne pourront pas s’en passer définitivement au vue de leur rythme de vie. Mais on peut en limiter la quantité à quelques fois dans la semaine ou une seule fois par jour. Parfois il faudra prendre conscience d’une addiction à ces produits, ce sucre contenu dans les céréales cuites, ainsi qu’au mélange délétère sucre+gras, la pâtisserie par exemple. Les céréales en abondance aux quelles on ajoute les graisses (souvent de mauvaise qualité) deviennent des bombes addictives.
Il faudra alors soigner cette addiction. de la même façon que l’on soigne une autre addiction: l’alcoolisme (l’alcool , c’est aussi du sucre!)