Le midi du cru et le soir, du cuit! Excellent équilibre!
Lorsqu’on cherche à remplacer les céréales, il faut se tourner vers les glucides que les humains ont consommé depuis la nuit des temps. Les fruits évidemment (en saison) mais surtout les tubercules et racines dont nous avons perdu hélas la diversité originelle, sont les glucides adaptés aux primates que nous sommes. En plus du manioc et de l’igname, le taro est une excellente alternative aux pomme de terre et aux patates douces.
Le taro est le tubercule d’une plante tropicale originaire d’Asie. Aujourd’hui, il est cultivé dans plusieurs parties du monde, même dans certains pays du bassin Méditerranéen. Cet aliment représente également une excellente source de glucides, de sels minéraux (comme le potassium et le calcium), de fibres et de vitamines du groupe B. Il est beaucoup plus facile à digérer que la pomme de terre.
Vous trouverez de nombreuses recettes sur internet mais ici, j’ai cherché un manière de le préparer le plus simplement et le plus rapidement possible. Après l’avoir épluché et coupé en gros morceaux aptes à passer dans l’orifice de ma râpe électrique à légumes, je l’ai râpé avec l’accessoire à gros trous, directement au dessus de la poêle contenant du ghee (ou de l’huile d’olive).
Un peu de sel, d’épices Korma (ou de 4 épices), je l’ai fait cuire à l’étouffée, donc avec un couvercle en verre bombé qui permet de conserver l’eau de végétation du légume, environ 20mn à température peu élevée, sans brûler l’aliment. Il vaut mieux surveiller en remuant parfois, et en rajoutant un peu d’eau à mi cuisson.
Pendant la cuisson, j’ai préparé les concombres qui allaient accompagner ces glucides. Comme j’ai beaucoup de concombres au jardin et pour changer de leur consommation crue habituelle, je me suis souvenue d’un plat de ma petite Maman qui pendant mon enfance, les faisaient cuire. Toujours dans un souci de simplicité et de rapidité de cuisson, je les ai émincés à la râpe à légumes directement dans la poêle + ghee. J’ajoute la moitié de ma quantité de persil coupé fin, un petit cube de bouillon de poule ou de légumes, bio (attention, les marques pas chères contiennent souvent des additifs dangereux, glutamates etc). Je couvre en partie, pour garder l’eau de végétation du concombre. Lorsque le tranches sont uniformément translucides, je stoppe la cuisson, je vérifie l’assaisonnement et j’ajoute le reste du persil pour conserver ainsi un grande partie des nutriments et vitamines.
Un morceau de poisson blanc, cuit avec un peu d’oignon et de moutarde.